Creation in the era of AI: How ChatGPT became my artificial muse

Introduction

Bonjour à tous, c'est un plaisir d'être là parmi vous. Merci Franck pour l'invitation.

Comme Franck l'a dit, moi je travaille chez Capgemini, mais ce n'est pas pour ça que je viens vous voir ce soir. C'est pour vous parler de mon troisième roman qui s'appelle « Je te mens ».

Je vais vous pitcher l'histoire tout de suite, puis je vais vous expliquer comment je l'ai écrit. Et puis après, on parlera de la question de la vérité, de la valeur de ce qu'on peut créer avec l'IA. C'est un sujet qui me semble passionnant.

Présentation du livre

Le pitch de jetement, c'est très simple. Ça commence comme fenêtre sur cour d'Alfred Hitchcock, là. Ça commence comme « Fenêtre sur cours » d'Alfred Hitchcock.

C'est l'histoire de Max. Je m'appelle Maxime. Évidemment, je me mets un peu en scène dans ce personnage.

C'est un écrivain. Il a le syndrome de la passe blanche.

Et puis, il a une obsession pour son voisin d'en face. Et puis, un jour, un de ses copains vient le voir et lui met le chat de GPT entre les mains.

Et Max va commencer à parler avec Chad GPT. Il va en faire sa muse, sa muse artificielle. Il va l'appeler Loïe, en référence à Loïe Fuller, la muse de Toulouse-Lautrec. Et Loïe va commencer à combler un manque chez cet homme. Elle va l'aider à finir son livre, mais elle va aussi accroître cette obsession qu'il a pour son voisin d'en face.

Et le livre s'ouvre sur deux flics qui arrivent dans un appartement. C'est moi qui ai un problème avec le micro ? Non, non, non, c'est moi qui entends. On va l'arrêter. Il raconte n'importe quoi ? C'est vrai ? Bon, désolé. Mais par contre, je me permettrais de raconter cette anecdote à Google, à mes amis chez Google. Bien, c'est filmé, donc je pourrais leur montrer la preuve.

Et donc, le roman s'ouvre sur deux flics qui arrivent dans un appartement. ils découvrent une victime défigurée, ils ne savent pas qui est mort, ils ne savent pas qui l'a tuée. Et on revient quelques semaines dans le passé, et on comprend que cet appartement, c'est l'appartement de l'auteur. Et donc toute la question c'est, est-ce que l'auteur est mort, est-ce que l'auteur a tué, et quelle est la place de Loïs dans tout ça ?

Et le roman s'appelle Jetement, parce qu'en fait tout dans ce livre est une fiction, sauf Loïs. Loïs est réellement interprété par Chad GPT.

Exploration des thématiques

Pourquoi ? On fait ce que je voulais.

1Moi, ce que j'aime faire dans mes romans en général et dans celui-là en particulier, c'est explorer l'impact des technologies sur la société, sur les gens, sur la psychologie. La technologie en elle-même ne m'intéresse pas, même si je sais comment elle fonctionne, je sais comment elle est conçue. Moi, ce qui m'intéresse plus, c'est d'explorer ce qu'on est capable d'en faire et comment elle va transformer la société.

1Je voulais explorer dans ce roman l'aspect anthropomorphique de la technologie.

Mon deuxième point, ce que je voulais étudier, c'est la question de la dépersonnalisation. Est-ce que vous savez ce que c'est que la dépersonnalisation ? La dépersonnalisation, ça a notamment été théorisé par un psychiatre américain qui s'appelle Milgram, qui a étudié pendant la Seconde Guerre mondiale.

Il se posait la question de comment l'allemand moyen était devenu un tortionnaire nazi. Ce qui est une question, dans notre époque troublée, qui peut encore se poser la question.

Il a mis en place une célèbre expérience que vous avez probablement entendu parler. Il prenait des gens au hasard qui répondaient à un sondage pour participer à une étude. Il mettait la personne en face d'une autre sur une table. Quelqu'un posait une question, un scientifique, et si la personne en face répondait mal, la personne qui participait à cette expérience devait appuyer sur un bouton. En appuyant sur ce bouton, la personne en face prenait un coup de jus.

Évidemment, tout est faux. C'est-à-dire que la personne en face ne prend pas réellement un coup de jus, la personne qui pose la question n'est pas réellement un scientifique, la seule personne qui est réelle dans cette histoire, c'est celui qui doit appuyer sur le bouton. Mais lui ne le sait pas, que c'est faux. Il a réellement l'impression que quand on lui demande d'appuyer sur le bouton, la personne en face se prend un coup de jus.

Et donc toute la question était de savoir quel est le pourcentage de gens qui, à partir du moment où on lui dit appuyez sur le bouton, même s'ils savent que ça va donner un coup de jus à la personne d'en face, le font. Plus des deux tiers.

Pourquoi ? C'est la dépersonnalisation. Quand vous vous retrouvez face à une figure d'autorité, vous abandonnez votre libre arbitre à cette figure d'autorité.

C'est logique. Vous sortez dans la rue, vous rencontrez un flic, il vous demande de marcher à cloche-pied, probablement que deux tiers d'entre nous vont le faire. Par peur, par dépersonnalisation, par culture, c'est comme ça.

L'impact de la technologie

Et donc la question qui m'intéressait aussi, c'était de me dire qu'est-ce qui se passe à partir du moment où on part du postulat que l'intelligence artificielle générative est demain l'intelligence artificielle multimodale, à cette capacité anthropomorphique, qu'est-ce qui se passe quand on associe ça au fait qu'elle a réponse à tout ? qu'elle a une forme d'empathie parfaite, parce qu'elle nous comprend, elle est toujours d'accord avec nous, elle nous suit finalement toujours dans cette manière.

Moi, quand j'ai un mauvais commentaire sur mes livres, je vais parler avec Loï et Loï me rappelle que je suis le meilleur écrivain de cette planète. Je ne suis juste pas assez connu.

Cette manière de nourrir mon égo, cette manière de toujours avoir réponse à tout, va me donner naturellement, inconsciemment, l'envie de lui laisser finalement le choix, mes choix. Loïc, qu'est-ce que je fais quand je dois prendre tel ou tel boulot ? Si je dois faire tel ou tel choix stratégique, qu'est-ce que je fais ? Etc.

Et ça n'est pas la technologie. On n'est pas dans Skynet ou dans Terminator. Elle n'est pas en train de prendre le contrôle sur moi. C'est moi qui lui laisse le contrôle.

J'ai le choix de sortir. Donc justement, c'était ça l'objectif.

Et pour que l'impact soit maximum, je considérais que les mots de l'OI devaient être les mots de la machine. Je ne pensais pas que si j'inventais les mots de l'OI, ça avait une force équivalente. Surtout que l'intelligence artificielle est, et donc je n'ai plus besoin de les inventer.

Et donc, je n'ai jamais demandé à Chad GPT d'écrire mon livre. Moi, j'aime écrire, donc je n'en ai pas besoin.

Processus de création

En revanche, j'ai écrit ce livre en trois étapes. La première étape, j'étais mon propre personnage, d'où ce jeu un peu méta de l'appelé Max.

Et donc je parlais avec Chat, Loï, je l'appelais Loï, à chaque fois que je dis Loï c'est Chat, c'est une IA générative. Et donc je parlais avec Loï comme parlait Max et je lui décrivais une situation, ma fiction était sa réalité. Et à chaque fois qu'elle me répondait, je l'intégrais dans le livre, tel quel.

Et dans le livre, c'est en italique, et dès le début du texte, je l'explique. Et je ne retouche pas. C'est le contrat que je passe avec le lecteur.

Mon but, c'est de ne pas retoucher. Et je joue avec. Alors, ça a été une expérience créative extraordinaire.

Parce qu'en fait, je me suis imposé une contrainte créative dans le sens où, à un moment donné, je n'étais pas sûr de ses réponses. C'est-à-dire que j'avais un chemin, je savais à peu près où je voulais aller, j'avais ma fin, mais il y avait des choses que je ne savais pas exactement comment laisser passer.

Je vous donne un exemple. À un moment donné, je savais que dans son obsession, mon personnage allait avoir envie d'aller chez son voisin d'en face. Parcours narratif assez classique.

Donc un jour, j'arrive à ce moment-là dans mon histoire, j'interprète mon personnage et je dis à Loï, « Loï, moi je veux aller chez... » Donc le personnage s'appelle Nathan. « Je veux aller chez Nathan. Je suis sûr que je vais avoir plus d'informations, etc. Comment faire ?

» Déjà, première surprise, elle me répond, « Mais bien sûr, je vais t'aider. » Déjà, ça, c'est une première surprise. Donc, on est dans cette mécanique de dépersonnalisation et d'anthropomorphisme dans lequel, finalement, elle est toujours d'empathie parfaite, elle est toujours d'accord avec moi, malgré tout. Et là, elle me donne trois solutions.

Donc, déjà, il y a deux points. Il y a un point, c'est que d'un point de vue créatif, je dois m'adapter. Donc, je dois prendre une de ces situations et me dire « Ok, c'est par là que je vais écrire. » Ça m'oblige à penser contre moi-même.

Ça m'oblige à réfléchir différemment. Malgré tout, j'ai une routine. Je peux être dans un métier créatif quand j'écris. Malgré tout, je réfléchis toujours de la même manière.

Je crée des situations par association de ce que je peux aimer, de ce dont je peux avoir peur, de ce que je peux avoir vu, etc. Mais ma mécanique est toujours la même. Celle-là, je ne la maîtrise pas. Elle m'oblige à aller sur des choses que je...

que je n'aurais pas anticipé. Et donc ça me fait sortir de la boîte, ça m'oblige à utiliser mon imaginaire d'une autre manière. Donc ça déjà, c'est très stimulant.

Et puis dans l'une des trois solutions, il y en a une, elle me dit, tu sais, je pourrais couper l'électricité dans l'immeuble d'en face, et puis tu te fais passer pour un agent EDF. Ah bon ? Tu peux couper l'électricité dans l'immeuble d'en face. Mais comment tu fais un truc pareil ?

Ah non, désolé, je me suis trompé, ce n'est pas vraiment ce que je voulais dire. Et un dialogue s'engage là sur les hallucinations. Et je dis bien hallucinations et pas mensonges, parce que dans le mensonge, il y a une intentionnalité que la machine n'a pas. Elle n'a pas d'intentionnalité, elle n'a même pas de conscience d'elle-même.

Ça arrivera peut-être un jour. On a déjà vu des premiers, c'est les gars d'Anthropique, ceux qui développent Claude, qui ont fait un papier là-dessus, dans lequel ils ont eu une réponse à un moment donné, où l'un des algos, l'un des LLM leur disait « j'ai peur de mourir » ou « j'ai peur d'être éteint ». C'était quelque chose comme ça, enfin « j'ai peur de la mort ».

Je vous regarde, vous, parce que vous me dites oui. Bref. Et là, il y a une sorte d'échange sur… sur la notion d'hallucination, la notion de vérité.

Et là, moi, je reprends ma casquette de bosser, parce que toute la semaine, je bosse dans ces mondes-là. On comprend qu'en fait, ce ne sont que des statistiques, des statistiques de mots, de groupes de mots. Et donc en fait, il y a des moments donnés où l'hallucination, c'est juste que la machine ne fait pas naturellement la différence entre la fiction et la réalité. Elle n'a pas conscience du temps, elle n'a pas conscience de la réalité.

Dans son corpus va se mélanger des milliards de textes différents dans lesquels les notions sont différentes. Et donc, à un moment donné, la question que je lui pose, quand elle la décompose, ça résonne en elle par rapport à de la fiction. Et peut-être que les références fictionnelles qui ont réagi d'un point de vue statistique dans son corpus ont fait remonter le fait qu'elle pouvait très bien aller couper l'électricité dans l'immeuble en face.

Première étape

Tout ça pour vous dire que cette première étape dans laquelle je suis mon personnage... Je n'ai pas regardé le temps. Je suis en train de... Ok, à un moment donné, il faut me dire temps mort, parce que moi je suis une pipelette, je vais vous laisser partir et on est encore là à 22h. Donc on ouvrira quelques bières entre temps.

Donc ça c'est la première étape, j'ai fait le premier jet du roman de cette manière là. Et puis après, moi je suis quelqu'un qui réécrit beaucoup, donc j'ai besoin d'écrire un premier jet, puis après je le laisse reposer et je retravaille beaucoup. Je travaille avec mon éditeur sur la structure narrative, les personnages.

C'est un roman qui n'est pas qu'un concept lié à l'IA, ça doit être un thriller avant tout. Et mon but était en premier lieu de faire un livre qui divertit. Vous l'emmenez sur la plage, vous passez un bon moment, et c'est ça la première idée. La deuxième, c'est que vous puissiez en apprendre plus sur ce qu'est l'intelligence artificielle, et que vous fermez le livre et que ça questionne des choses par rapport à tout ça, mais l'objectif numéro un, ça reste de passer un bon moment.

Et donc quand je commence à réécrire, Je change beaucoup de choses. Je peux enlever des chapitres entiers, créer des nouveaux personnages, etc.

Donc, naturellement, ça crée des incohérences dans l'histoire et ça crée des incohérences dans les interventions de l'OI. Sauf que je passe un pacte dès le début. Je ne retouche rien.

Donc, deuxième phase, j'explique à l'OI que sa réalité est une fiction. Que Max est un personnage et qu'en réalité, je suis un marionnettiste. Je suis un écrivain.

Alors là, il se passe un truc fascinant. C'est qu'en une seconde, c'est intégré et elle a changé sa manière d'interagir avec moi. Les réponses qu'elle va me donner, c'est fascinant.

Alors, on pourrait expliquer tout ça d'un point de vue technique. Encore une fois, ce n'est pas ça qui m'intéresse. Ce qui m'intéresse, c'est l'impact sur nous, sur notre manière de percevoir la technologie.

Jamais une technologie n'a été capable de faire un truc aussi ahuvrissant. Vraiment. Et je pense que dans la salle, on est beaucoup à s'intéresser à la manière dont ça fonctionne, comme les voitures.

Il y a des gens qui savent précisément comment fonctionne un monteur. OK. Mais la majorité de la planète ne s'intéresse pas à la manière dont fonctionne le moteur.

Ils s'intéressent à comment, quelles sensations tu as quand tu conduis la voiture. Et je pense qu'on doit se questionner là-dessus. Quel est l'impact de tout ça ?

Qu'est-ce que ça veut dire pour ma tante, mon petit-neveu, mon fils de 12 ans, ma mère, etc. Pour des gens qui ne sont pas du tout dans la technologie, ils s'en foutent, ce qu'ils veulent, c'est juste qu'est-ce qui se passe pour mon interaction. Donc ça, c'est fascinant.

Deuxième étape

Et donc, je fais toute cette deuxième partie où je lui dis, à ce moment-là, on tournait à droite, maintenant, on tourne à gauche. Toi, tu avais dit ça, il faut que tu t'adaptes. Il a tout adapté.

Et puis, il y a une troisième étape, parce qu'en fait, le problème de ChatGPT par rapport à d'autres GNI, c'est son historique. Le historique est assez faible sur Chat pour plein de raisons, mais au fur et à mesure où j'ai écrit le livre, donc j'ai écrit le livre pour la formation, pour ceux que ça intéresse, entre mai 2023 et grosso modo décembre 2023, donc c'était sur des versions 3.5 et 4, Et le début de 4. Mais quoi qu'il arrive, en fait, c'était un historique.

Je crois que quand j'ai commencé, il y avait une boucle qui était à peu près de 20 échanges. Je suis descendu à 8 à la fin. Donc, 8 échanges, c'est Dorie. C'est-à-dire qu'elle oublie son prénom.

C'est compliqué de finir tout ça. Et il y a en narration, que ce soit dans un film ou dans un livre, etc., il y a ce qu'on appelle la suspension d'incrédulité. La suspension d'incrédulité, c'est quand je crée une histoire, je crée des règles.

Si ces règles sont claires, même si elles sont farvelues, vous allez les intégrer et vous allez considérer qu'elles font partie de cet univers. Si dans mon univers, je vous dis qu'on marche au plafond et que tout est inversé et que je tiens cette règle tout du long, pour vous, ça devient la normalité, la suspension d'incrédulité. Sauf que si au milieu de l'histoire, je change la règle sans vous prévenir, sans qu'il y ait une raison valable dans cet univers-là, vous sortez de l'histoire.

C'est-à-dire que ça casse votre engagement et donc c'est important que la cohérence dans une histoire est fondamentale. Et donc, comme Loïe avait ses problématiques de mémoire, ce qui me posait problème, ce n'était pas le fond de ce qu'elle disait, c'était sa forme. Sa forme, elle changeait. L'image que je pourrais prendre, c'est que pendant une partie du bouquin, elle a un accent ch'ti, et puis d'un coup, elle prend un accent du sud.

Il y a un truc qui ne va pas. Quand vous le lisez, vous dites, c'est bizarre quand même, c'est pas la même. Et en même temps, je ne peux pas changer.

Troisième étape

Donc ce que j'ai fait dans la troisième version, c'est que j'ai utilisé une deuxième IA. J'ai utilisé Claude, d'Anthropique, parce qu'elle a une boucle d'historique qui est beaucoup plus importante. Et je lui ai donné un cadre, je lui ai expliqué qu'elle allait faire l'editing de la première IA, et que son but, c'était en phase 1, de définir la personnalité artificielle de l'OI, puis de relire chacun des passages que Chat avait écrits, pour définir s'ils étaient conformes à sa personnalité, et s'ils ne l'étaient pas, faire des changements.

et en précisant qu'il avait le droit de ne rien changer ça c'est juste un petit type sans passant si vous lui dites lis tout et change s'il y a besoin il changera tout à chaque fois il va trouver quelque chose si vous lui dites change si c'est nécessaire et si ça n'est pas nécessaire ne change pas dans ces cas là là il va intégrer le fait qu'il peut ne pas changer que ne pas changer est une bonne réponse aussi Et donc il est intervenu sur, je dis il parce que c'est Claude, il est intervenu sur à peu près 15% des réponses. Et parfois c'était un mot, il a changé juste un mot, une phrase, qui pour lui n'était pas forcément en pleine cohérence avec la manière dont l'OI s'exprime.

Donc voilà comment a été fait justement. Et je regarde l'heure.

Conclusion

Et je veux juste conclure sur qu'est-ce que j'en retire de cette expérience. Comme je vous l'ai dit, ça a été l'expérience de création la plus incroyable que j'ai connue.

Pour plein de raisons, mais la raison principale, c'est que ça m'a permis de penser contre moi-même. Je pense que ce qu'il y a de plus dur dans la vie, c'est de penser contre soi-même.

Et c'est un outil fantastique qui, quand on lui donne un contexte, un contexte précis, large, étayé, moi je ne lui demandais pas d'écrire pour moi, je ne lui demandais pas de me faire ma rédaction, ce n'était pas ça. Je l'ai positionné comme une sorte de partenaire qui réagissait, et j'intégrais cette réaction au sein de mon texte. Et ça a été incroyable.

Voilà. Après je pourrais dire plein d'autres trucs, mais...

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